LE PROJET ?

Sur Plédran (22960), se trouve une exploitation qui produit des « poulettes démarrées ». C’est-à-dire que les poulettes arrivent à 1 jour et repartent
au bout de 17 semaines vers d’autres exploitations, lorsqu’elles sont prêtes à pondre. Une demande d’extension a été déposée en préfecture pour en augmenter le cheptel. A la clé ? Un demi-million de poulettes démarrées produites chaque année.

AUGMENTATION DU CHEPTEL, KESAKO ?

Le projet est d’augmenter de 50% la capacité de l’élevage dans le même volume (de 120 900 emplacements à 180 000) sans construire ou agrandir. Simplement en ajoutant des niveaux dans les 7 bâtiments existants. Une concentration de 17 poulettes au m² qui ne voient jamais le jour ! Un élevage sans terre, 100% hors sol. La totalité des aliments étant achetée et la totalité des déjections étant envoyée à Bégard, via 380 camions par an.

POURQUOI CELA POSE PROBLÈME ?

L’élevage est cerné par une zone humide. Il jouxte le bois très fréquenté de Plédran et se situe à 1,5km de l’agglo de Saint-Brieuc, 1er bassin versant algues vertes de Bretagne. Ce type d’élevage génère des émissions d’ammoniac, qui vont être augmentées avec
l’extension. Pourtant, Plédran se situe dans une zone où les quantités d’ammoniac dans l’air sont 4 fois supérieures à la moyenne nationale. Les prélèvements d’eau vont également augmenter et passer à 5400 m3/an alors que nous avons frôlé la pénurie cet été.
Il est temps de dire stop au « toujours plus, toujours plus grand, au détriment du vivant » !